De quelle faim sommes-nous animés ?

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Comme ses disciples avaient faim, ils se mirent à
cueillir des épis pour en manger les grains.

Matthieu 12.1

Ce n’est ni par ambition religieuse ni pour devenir riches que les disciples suivaient Jésus. Ils suivaient Jésus parce qu’ils avaient faim et soif d’entendre sa parole, au point d’oublier parfois de faire des provisions de route. En ceci, ils ne faisaient que se conformer aux conseils de Jésus : Je vous dis : Ne vous inquiétez pas en vous demandant : «Qu’allons-nous manger ou boire ? » La vie ne vaut-elle pas bien plus que la nourriture 1 ? La faim est agréable lorsque nous pouvons la satisfaire, mais elle devient une souffrance quand nous ne pouvons pas la combler. Pour la faim spirituelle il en est de même : Jésus est en mesure de la combler comme il l’a fait matériellement pour cinq mille hommes2 à une autre occasion. Avons-nous faim d’un pain de vie et d’une eau vive qui comblent vraiment les profondeurs de notre cœur ? Alors allons à Jésus et recevons sa promesse avec foi dans notre âme. Et Jésus dit : C’est moi qui suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif 3.

 

Alain Monclair

1 Matthieu 6.25 2 Matthieu 14.20

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