Nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.
Hébreux 10.39
Vers 1860, au cours d’un hiver rigoureux, le lac qui faisait la beauté de la région avait gelé. La population de la ville s’ébattait avec joie sur la vaste étendue glacée. Un jour, ayant affaire dans un village situé sur la rive opposée, une femme, son panier au bras, partit pour traverser le lac. Mais la glace se rompit. Elle commença à enfoncer et appela au secours. Un homme accourut, posa une échelle sur la glace, tendit la main à la femme et tira. Mais quelque chose résistait. À travers l’eau, l’homme aperçut le panier. Il ordonna à la femme de le lâcher.
– Non, dit-elle, j’y ai mis mon bonnet du dimanche.
– Je me moque bien de votre bonnet, répliqua le sauveteur, il faut d’abord vous sauver la vie.
Dans la traversée de notre existence, alors que nous nous enfonçons de plus en plus dangereusement dans l’océan de ce monde, au risque d’y perdre la vie, nous devons laisser Jésus nous sauver. Il a dit, en parlant de lui : Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.1 Mais il ne nous sauvera pas sans nous. Nous devons abandonner tout ce qui fait obstacle, de même que la femme devait lâcher son panier. Sa vie valait infiniment plus que le bonnet du dimanche.
Jésus veut vous arracher à la mort éternelle, à la perte de votre vie. Mais il ne le fera qu’avec votre consentement, votre désir d’être sauvé. La Bible dit : Débarrassons-nous donc de tout ce qui gêne notre marche, et du péché qui s’accroche si facilement à nous.2
Lucien Clerc
1 Luc 19.10 2 Hébreux 12.1
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 10, versets 36 à 39.