Éternel! conduis-moi dans ta justice.
Psaume 5.9
C’est le roi David qui fait cette prière. Il sait que Dieu ne prend pas plaisir au mal. Dans le contexte, il veut que Dieu le conduise à être plus juste que ses enne- mis qui sont menteurs, hypocrites, violents, frau-deurs… David veut s’assurer de ne pas tomber dans ces péchés, et demande à Dieu de le conduire dans sa justice! Notre justice à nous est bien trop élastique. Si on nous fait du mal, on a tendance à vouloir le rendre, tant pis si la morale n’y trouve pas son compte. Dans la prière dite du «Notre Père», Jésus enseigne à demander : Délivre-nous du mal (ou du tentateur)1 . C’est une soif de délivrance de la tentation d’aller vers le mal, qui est si prompt à se manifester, ne serait-ce qu’en pensées ou en paroles. Cela revient, sous une autre forme, à faire la prière de David, qui prie pour obtenir une conduite juste aux yeux de Dieu. C’est important, car ce n’est pas seule-ment à des hommes que nous aurons des comptes à rendre, c’est avant tout à Dieu. Prier ainsi, c’est reconnaître que, sans Dieu, on ne s’en sortira pas. Ces prières sont des invitations à regarder au Christ. Lui qui, toute sa vie, a eu une conduite juste. Recevoir le Sauveur, c’est accepter qu’en prenant sur lui nos péchés, Jésus nous rende juste aux yeux de Dieu, et c’est recevoir une nouvelle vie, au travers de laquelle l’Esprit de Dieu nous fera progresser dans une vie plus juste.
Francis Rivère
1 Matthieu 6.13