Maintenant, Seigneur Éternel, c’est toi qui es Dieu, tes paroles sont vraies…
2 Samuel 7.28
Depuis le siècle des Lumières, nos sociétés occidentales ont évolué vers un monde de plus en plus laïc dans lequel la religion a de moins en moins de place et d’influence dans la sphère publique. On a pu parler de « mort de Dieu », la croyance religieuse se repliant dans le domaine privé. Parallèlement la morale, qui jusqu’alors trouvait ses racines dans la révélation biblique, vérité universelle et intemporelle, devenait plus dépendante d’une approche humaniste plaçant l’individu au centre. N’étant plus enracinée sur un fondement extérieur à l’homme, la morale se trouve sujette à des interprétations personnelles et chacun peut définir ses propres principes moraux. Face aux grandes questions de la vie, telles le mariage, la fidélité, la sexualité, l’éducation, le caractère sacré ou non de la vie, le sens de l’existence… il n’y a plus guère de consensus. Chacun adopte la position qui lui paraît la plus sincère, la plus authentique, la plus en accord avec lui-même ou ses circonstances propres. Mais suffit-il d’être sincère pour être dans la vérité et pour faire ce qui est bien ?
La Bible affirme que la Vérité est en Dieu seul. Jésus, son Fils, s’est présenté comme étant la Vérité. Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis1, déclare-t-il à Pilate. C’est en Lui seul que nous pouvons saisir de façon objective ce qui est bien et ce qui est mal. C’est sur sa Parole que nous pouvons fonder une morale de vie authentique, gage de relations harmonieuses entre les hommes.
Bernard Grebille
1 Jean 18.37
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 6 à 17.