En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour.
1 Corinthiens 13.13
Qu’y a-t-il de plus beau, de plus grand, de plus essentiel que l’amour ? Que serait une vie sans amour ? Un désert aride, une existence absurde et déprimante, dépourvue de sens… Une vie sans amour, privée de toute affection, est en fait un enfer.
Dieu, qui par essence est Amour, se révèle à nous comme un Père qui nous aime et qui nous a créés pour vivre en communion avec lui. L’amour véritable, l’amour divin, est un amour qui se donne à l’autre et qui se vit dans la réciprocité et le partage. Vivre dans une telle relation avec Dieu et avec les autres, c’est être au paradis !
Or le diable (diabolos = celui qui divise) nous a séparés de Dieu et a semé dans notre cœur les graines de l’égoïsme, de l’individualisme, de la jalousie, de l’indifférence… Il a placé notre vie sous la malédiction du mal et de la mort. L’enfer, c’est la séparation éternelle avec Dieu, la privation définitive de son amour… Coupé de sa source qui est l’amour de Dieu, notre amour, humain, est imparfait, impuissant, voué à l’échec. Nous ne savons pas aimer comme Dieu nous aime. Cependant en Jésus-Christ, Dieu nous manifeste à nouveau son amour en nous faisant grâce, en nous accordant son pardon, en nous réconciliant avec lui-même. En Jésus-Christ, nous pouvons goûter au bonheur du véritable amour et recevoir de lui la capacité d’aimer les autres comme Il nous aime.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 4, versets 7 à 12.