Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la pratiquent.
Luc 11.28
« Si on ne vit pas la foi, elle ne sert à rien. » C’est François de Saint-Blanquat qui disait cela tout en résumant ainsi ce que 1983 fut pour lui : découverte que « la foi en Dieu est possible et incarnée pratiquement dans la vie de tous les jours. »
La foi, c’est avant tout l’expression de la confiance et de la reconnaissance que l’on éprouve à la découverte de la réalité de Dieu, de sa grandeur et de son amour.
Mais il est vrai qu’elle est morte, sinon inutile, si elle ne change pas réellement notre manière de vivre. Elle ne prend son sens que lorsqu’elle nous fait entrer de plain-pied dans le projet de Dieu. L’apôtre Paul le disait ainsi : C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi… C’est le don de Dieu… car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance afin que nous les pratiquions1. On pourrait traduire : …afin que nous y marchions. Car il s’agit moins d’accomplir des œuvres ici et là, que d’entrer dans le projet divin, en “marchant”, c’est-à-dire en une attitude permanente orientée vers ce que Dieu attend de nous.
La foi est une attitude de confiance, donc une écoute… mais dans quel but si elle ne se traduit pas par une mise en pratique de ce que cette écoute nous permet de comprendre ?
Richard Doulière
1 Éphésiens 2.8,10
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 8 à 10.