J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée…
2 Timothée 4.7-8
Lorsque je vivais en Angleterre, il m’arrivait d’aller parfois déambuler dans les cimetières centenaires. La mousse recouvrant les textes sur les pierres tombales est un rappel de la brièveté de la vie et souvent de l’énorme fossé entre les rêves, les attentes et la réalité.
Certaines épitaphes reflètent l’humour britannique. D’autres expriment la tristesse, la séparation, la frustration, la peur. Dans de nombreux cas, il s’y trouve des textes bibliques ou des expressions de confiance en Dieu ou l’assurance de la résurrection.
Une inscription m’a particulièrement frappé : « J’ai rêvé de m’envoler dans les airs comme un aigle, mais la réalité du tourbillon des vents dans ma vie m’a fait m’écraser dans un marécage de désespoir. Mes illusions et mon existence sont terminées. » Comme c’est triste.
Combien de personnes ont investi tous leurs talents et leurs efforts pour devenir célèbres, riches, populaires, pour être acceptées, pour avoir du « succès ». Puis, quand elles sont arrivées en fin de vie, elles ont réalisé qu’il ne leur restait plus qu’une traînée de fumée à laquelle s’accrocher.
Si on me demandait d’écrire mon épitaphe, que dirais-je ?… Mes proches l’approuveraient-ils ?
En écrivant à Timothée (voir l’en-tête), l’apôtre Paul a déclaré son assurance d’être accueilli par Dieu, couronné même !
Qu’aimeriez-vous que soit votre épitaphe ?… Et Dieu, qu’y écrirait-il ?…
Silvano Perotti
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 40, versets 1 à 8.