La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d’amandier. Et l’Éternel me dit : Tu as bien vu ; car je veille sur ma parole, pour l’exécuter.
Jérémie 1.11-12
Je séjourne parfois en Israël durant l’hiver. À chaque fois, alors que toute la nature dort encore, je suis émerveillé par les amandiers en fleurs, avec leurs superbes fleurs blanches à base rosée. Ils semblent veiller tout l’hiver pour annoncer le renouveau du printemps. De là vient leur nom, “chaqed” en hébreu, qui signifie “celui qui se réveille”. Ce qui permet un jeu de mots avec l’hébreu “shoked” qui désigne quelqu’un qui veille.
De même que l’amandier est le premier à s’éveiller au sein de la torpeur de l’hiver, annonçant le printemps, ainsi l’Éternel veille et informe Jérémie que sa Parole va bientôt s’exécuter. En l’occurrence, suite à l’infidélité notoire du peuple, et ce, malgré les nombreuses injonctions des prophètes, ses menaces vont s’accomplir. Ce jugement est décrit dans la vision suivante des Babyloniens qui vont envahir Jérusalem1. La patience et la miséricorde de Dieu ont leur limite. Cependant, l’amandier est aussi symbole d’espérance. Jérémie parlera aussi d’un avenir fait d’espérance et d’alliance nouvelle2.
Que la vision de la nature puisse nous permettre d’entendre ce que Dieu veut dire encore aux hommes d’aujourd’hui à travers elle et par la lecture de sa Parole !
Guy Gentizon
1 Jérémie 1.13-16 2 Jérémie 29.11 et 31.31
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 16, versets 1 à 4.