L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre.
Psaume 34.7
Ferdinand Alvarez de Tolède, duc d’Albe, général et homme d’État espagnol, était réputé pour son extrême cruauté. En 1567, il fut l’artisan d’une sanglante répression. Il entra dans une ville qu’il devait soumettre et, déterminé selon ses habitudes, il procéda aussitôt au carnage.
Remplis de terreur et dans l’impossibilité de s’enfuir, certains habitants se réunirent dans une maison déserte et attendirent la mort. Son propriétaire avait une chèvre attachée à un pieu dans son champ. Il détacha l’animal, le tua et l’exposa sur le seuil de la porte d’entrée. Son sang se répandit alors dans le couloir et les escaliers.
Les assassins arrivèrent bientôt pour accomplir leur sale besogne et forcèrent la porte d’entrée lorsqu’une voix de commandement leur intima l’ordre de repartir : « À quoi bon perdre votre temps, ne voyez-vous pas que l’œuvre est déjà faite ! ». Les soldats partis, des remerciements montèrent vers Dieu pour cette grande délivrance. Le sang répandu les avait sauvés.
C’est la même expérience que firent autrefois les Israélites. Le sang aspergé sur les linteaux des portes de leurs maisons devait les sauver de l’ange destructeur. Dieu avait dit : Je verrai le sang et je passerai par-dessus.
Si nous vivons sans Dieu, nous sommes en grand danger de mort éternelle. Mais le sang précieux du Seigneur Jésus-Christ répandu sur la croix du Calvaire sauve aujourd’hui encore ceux qui mettent leur confiance en Lui, car son sang nous purifie de tout péché.
Albert Nouguier
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 12, versets 1 à 14.