Par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
Romains 5.12
« Je n’ai pas envie de mourir. Jamais. Ni dans un an, ni dans un million d’années. » Ainsi s’exprime Innokenti Osadchi, un banquier russe de 35 ans. Il est prêt à payer une petite fortune à l’entreprise russe KrioRus pour échapper à la mort en se faisant congeler. Cette société s’engage à geler son cerveau après sa mort, en attendant que les futures technologies lui permettent de revenir à la vie, en le transférant dans un autre corps… Inutile de dire que l’engagement de KrioRus est sans garantie !
De tout temps les hommes ont cherché à échapper à la fatalité de la mort. Mais ni l’embaumement ni la congélation ne peuvent s’opposer à ce qu’elle a d’inéluctable et d’irréversible. Tout homme est appelé à mourir… Le seul homme qui ait vaincu la mort est Jésus-Christ, crucifié sous Ponce-Pilate et ressuscité trois jours après. Notre Sauveur Jésus-Christ […] a brisé la puissance de la mort et, par l’Évangile, a fait resplendir la lumière de la vie et de l’immortalité1, nous dit l’apôtre Paul. Puisque les hommes sont unis par la chair et le sang, Lui aussi, de la même façon, a partagé leur condition. Il l’a fait pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort.2
Celui qui place sa confiance en Jésus n’échappe pas à la mort physique, mais il a l’assurance de vivre uni à Jésus une vie nouvelle en présence de Dieu.
Bernard Grebille
1 2 Timothée 1.10 2 Hébreux 2.14-15
________________
Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 2, versets 10 à 18.