(Ruth) partit et s’en vint glaner dans un champ derrière les moissonneurs. Il se trouva que la pièce de terre appartenait à Booz qui était de la famille d’Élimélek.
Ruth 2.3
En novembre 2010, un jeune enfant d’environ un an et demi saute du sixième ou du septième étage de son immeuble. Aurait-il été un champion avant l’heure ? Non, cela ressemble davantage à un accident. Ce bébé est parvenu à se faufiler entre les barreaux du balcon, et la catastrophe va se produire. Cependant, “il se trouve” qu’il atterrit sur le store d’un commerce, rebondit et est rattrapé par un passant. “Il se trouve” que cet homme est médecin.
Un happy end pour ce jeune enfant qui s’en est tiré sans blessure particulière. À la radio, on parle de lui toute la journée, et on prononce même le terme de miraculeux pour ce dénouement improbable. Simple hasard ? Chance ? Sans être fataliste, ne peut-on pas y voir avant tout la main protectrice de Dieu qui voit tout ?
Pour Ruth aussi, il se trouve que… le champ où elle ramasse des épis pour survivre appartient à quelqu’un de la famille de son mari décédé. Cet homme va se montrer bienveillant envers elle… Pas de hasard pour cette veuve qui a choisi de s’attacher à Dieu. Dieu, dans sa compassion envers cette femme éprouvée, a permis, voire conduit, les circonstances.
Sans attacher trop d’importance aux détails et sans interpréter toutes les coïncidences, reconnaissons que Dieu intervient dans bien des situations de nos vies.
Marie Christine Fave
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Lecture proposée : Psaume 139, versets 1 à 6.