Dieu est riche de compassion. Et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts du fait de nos fautes, il nous a rendus vivants avec le Christ.
Éphésiens 2.4
John, un riche industriel du Yorkshire, était connu pour sa foi rayonnante. Mais un gros souci le tenaillait : Peter, son fils unique, menait une vie de débauche et dilapidait son argent.
Un jour, Peter subtilise le chéquier de son père, imite sa signature et peut ainsi retirer à la banque une somme importante. De peur que son père ne découvre sa tromperie et ne retrouve sa trace, il s’embarque pour l’Australie. Après quelque temps, il s’y trouve démuni, une fois de plus. Tiraillé par la faim, il supplie un riche propriétaire de moutons de lui donner à manger. Mais il ignore que cet éleveur était originaire du Yorkshire comme lui, et qu’il avait même été autrefois au service de son père. Le fermier a un vague pressentiment de connaître ce jeune que l’accent trahit.
Coïncidence étrange : un soir, à l’arrivée du courrier, Peter entrevoit une lettre expédiée depuis le Yorkshire. Il reconnaît l’écriture de son père. Dans le silence de la nuit, il se faufile jusqu’au secrétaire, ouvre le pli et lit. Est-ce possible ? Il y découvre tout l’amour que son père a gardé pour lui. Pour Peter, l’émotion est telle qu’il s’évanouit. Revenu à lui et surpris par son hôte, il lui avoue, penaud, ses agissements. Vaincu par l’amour de son père, Peter se réconcilie avec lui. Enfin, il reconnaît ses fautes devant Dieu et devient chrétien à son tour.
Comme ce père, Dieu vous aime, quoique vous ayez fait. Êtes-vous déjà revenu à lui ?
Charles Rick
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 24.