C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier.
1 Timothée 1.15
Lors de l’attaque d’un thonier français dans les eaux de la Somalie, des pirates, suite à une fausse manœuvre dans leur fuite, firent naufrage. L’éthique maritime obligeant un marin à se porter au secours de tout naufragé, les victimes de l’agression devinrent les sauveurs de leurs agresseurs. Un dénouement des plus inattendus !
L’obtention du salut par la victime de nos crimes est le thème central de l’Évangile. Rien, dans la mort et la condamnation de Jésus-Christ, n’est dû en quoi que ce soit à un crime, une faute, une injustice qu’il aurait commise. Renié, trahi par ses amis, vendu pour de l’argent, haï pour la vérité qu’il proclamait, Jésus cumule, dans les causes de sa mort, tout ce qu’il y a de fourbe et de méchant dans la nature humaine. C’est au travers de cette mort injuste que Dieu, cependant, opère le salut de tous les coupables. Pour que les pirates somaliens soient sauvés par leurs victimes, ils ont dû se trouver dans une situation de perdition totale. La main de Jésus-Christ est tendue vers tous ceux qui se savent condamnés aux yeux de la justice de Dieu.
Que le Christ soit votre refuge avant qu’il ne soit votre juge !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Actes des apôtres, chapitre 3, versets 14 à 18.