Dieu a choisi les choses folles, faibles, viles, méprisables… pour confondre les sages, les fortes, les admirables afin que personne ne se glorifie devant Lui.
1 Corinthiens 1.27-29
Le clinquant attire notre attention, mais il laisse Dieu indifférent. Nous passons à côté d’un clochard, d’un môme dont la chandelle au nez nous répugne, d’une fille outrageusement maquillée, sans être ému par leur misère. À l’inverse, Dieu s’intéresse à eux.
En Jésus nous le voyons proche d’un aveugle-né alors que les sommités religieuses restent de marbre à son égard1. Jésus débarque sur une grève boueuse piétinée par les porcs, pour rencontrer un dément qui s’autodétruit, et pour le libérer des démons responsables de sa déchéance2.
Les évangiles seraient terriblement appauvris sans les témoignages de ces miséreux. Mais leur existence, vécue jusque-là dans l’indifférence des nantis, a été transformée quand Jésus les a rencontrés. Il côtoyait la pègre d’Israël sans être contaminé par leur déchéance.
Il m’a vu, essayant de me valoriser dans la délinquance juvénile, et mon existence en a été bouleversée. Il s’est intéressé aux « loosers », aux sans-grades, aux bas tombés pour les renouveler, faisant honte par leur vie transformée à ceux qui les méprisaient.
Encore aujourd’hui, si vous pensez être un raté, un incapable, apportez-lui vos échecs dans l’humilité de la repentance. Il vous accueillera les bras ouverts, comme le Père dans l’histoire du « Fils prodigue ».3
Gérard Peilhon
1 Jean 9.1 2 Luc 8.26-36 3 Luc 15.11-32
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 1 à 32.