Si quelqu’un croit être religieux, sans maîtriser sa langue, il se trompe lui-même. Sa religion ne vaut rien : Jacques 1.26
Un dessin humoristique représentait deux jeunes femmes en conversation. L’une d’elles tenait un de ces tableaux dont les opticiens se servent pour un examen sommaire de la vue et qui comporte cinq ou six lignes de lettres de différentes grosseurs.
– Je suis en train d’apprendre ce tableau par cœur, dit-elle. Comme ça, l’opticien n’aura pas à me prescrire des verres.
Au moment où j’écris ces lignes, la France ne compte plus guère que 75% de personnes qui assurent faire partie d’une religion. Encore que, parmi elles, il en est beaucoup qui ne sont religieuses qu’extérieurement. Il en est aussi qui ont plus ou moins appris par cœur une religion sans laisser Dieu venir transformer leur vie. Ayant parcouru Athènes, en Grèce au 1er siècle de notre ère, l’apôtre Paul a trouvé ses habitants extrêmement religieux, mais il a dû leur annoncer l’Évangile de Jésus-Christ. Et seulement quelques-uns, parmi eux, ont cru.
La vraie religion ne s’apprendra jamais par cœur. Il faut croire en Jésus-Christ, pratiquer ses enseignements et non une religion qui ne se baserait que sur de vaines croyances. La vraie religion, c’est bien davantage qu’un catéchisme appris par cœur ; c’est une vie nouvelle à vivre. Elle se caractérise par un vécu au service des veuves, des orphelins, des déshérités, de ceux qui peinent et qui souffrent, de même que par la maîtrise de notre langue. Soyons-en intimement persuadés.
Lucien Clerc
Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 1, versets 19 à 27.