Il se trouva, par hasard, que la pièce de terre appartenait à Boaz qui était de la famille d’Abimélec.
Ruth 2.3
Le mot traduit “hasard” dans ce verset n’apparaît que deux fois – avec ce sens – dans tout l’Ancien Testament. C’est que les Juifs n’y croyaient pas. Avec raison. Le plus souvent comme l’a dit l’un d’eux, le célèbre Einstein, « Le hasard, c’est Dieu qui voyage incognito. »
On pourrait dire tout aussi justement, que le mot hasard est celui que les incrédules utilisent pour nommer Celui auquel ils prétendent ne pas croire. D’autres le font alterner avec “nature” et y mettent parfois un “N” majuscule.
La sagesse populaire est quand même obligée de reconnaître que « le hasard fait bien les choses ». Curieuse fuite, curieux refus de l’évidence !
L’appartenance à Boaz du champ où Ruth alla glaner1 a changé tellement de choses et de manière si merveilleuse ! Il est évident que le fait que c’est précisément là qu’alla Ruth ne saurait être attribué à rien d’autre qu’à une direction divine.
Dans notre vie, il y a aussi bien des faits ou des rencontres surprenantes. Ne nous hâtons pas de les attribuer au hasard. Demandons-nous plutôt si ce n’est pas Dieu qui, à travers elles, serait en train de nous chercher. Tenez, par exemple, ne serait-ce pas ce genre de hasard qui vous fait lire aujourd’hui ce feuillet du calendrier ?
Ne ratez surtout pas les rendez-vous que Dieu vous donne à travers les hasards de l’existence !
Richard Doulière
1 voir la lecture proposée ci-dessous
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Lecture proposée : Livre de Ruth, chap. 2, v. 2 à 13 et chap. 4, v. 13 à 22.