Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne.
Luc 23.42
« La religion est-elle innée ? » C’est le titre d’un article paru dans une revue de psychologie1. La tendance à la religiosité serait, selon l’auteur, reliée à des prédispositions de caractère, l’amabilité et l’esprit consciencieux, eux-mêmes partiellement déterminés par les gènes. Les conclusions de l’auteur sont issues d’une étude statistique portant sur 21 700 participants.
Pourtant la majorité des cas individuels dans la Bible tendent à prouver le contraire. Les paroles du verset du jour sont celles prononcées par un gangster condamné pour ses crimes, alors qu’il était exécuté au côté de Jésus-Christ. Cet homme n’avait eu vraisemblablement aucune prédisposition naturelle à la foi. Mais en cet instant terrible de sa mort imminente, il manifeste sa foi en Jésus-Christ. Cette foi est immédiatement validée par le Sauveur agonisant : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.2 Alors que les très dévots chefs religieux, complices d’un procès tronqué à l’adresse de Jésus-Christ, ne croyaient pas en lui, le non-religieux brigand trouve en un instant son salut éternel, en Jésus, par sa simple foi.
Il n’y a donc pas de lien entre cette foi-là et la religion. La foi n’est par conséquent pas génétique : elle vient de la Parole de Dieu, entendue et reçue comme telle !
Joseph Paladino
1 Cerveau & psycho, nº 40, bimestriel juillet-août 2010 2 Luc 23.43
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, ch. 2, v. 14 et 15 et ch. 10, v. 14.