Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive venir au grand jour.
Luc 12.2
Fin 2010, Julian Assange est devenu l’ennemi public mondial n°1. Il n’était pourtant en rien comparable à Oussama Ben Laden, son illustre prédécesseur dans ce domaine. Il n’avait commis aucun acte terroriste, ni versé le sang innocent. Son délit a juste été de révéler au monde, sur le site Wikileaks qu’il gérait, des milliers de notes prises par des diplomates, censées rester secrètes. Les retombées de ces révélations laissèrent craindre le pire : brouilles diplomatiques entre nations, mise en danger de certaines personnes mentionnées… Tout fut entrepris, aussi vite que possible, pour arrêter Assange et rendre impossible l’accès à son site.
Quelles sont les motivations profondes d’Assange ? Nous l’ignorons. Mais, incontestablement, la lumière dérange ! Nous lui préférons, dans bon nombre de situations, les ténèbres. La raison en est que, souvent, nous ne voulons pas perdre la face. Nous préférons que les autres ne connaissent de nous que ce que nous voulons bien leur montrer.
Il serait sage de notre part cependant de nous faire à l’idée du verset écrit en en-tête. Un jour, tout ce qui est caché de notre vie paraîtra au grand jour, le meilleur comme le pire, le plus glorieux comme le plus honteux. Dieu, plus que Wikileaks, sait tout de chacun de nous. C’est pour effacer ce qui n’est pas à notre avantage que Jésus, son Fils, est mort. Il a subi la sanction que méritaient nos forfaits. N’attendons pas : venons maintenant à la lumière pour lui dire qui nous sommes !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 25.