Confession ou fabulation

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
1 Jean 1.9

Dans un livre autobiographique Mona Ozouf parle de son enfance bretonne. Elle y décrit sa difficulté de petite fille avec la forme de confession que pratiquait son église : « La semaine qui précède la confession il faut se torturer l’esprit pour composer une liste acceptable de péchés. Sans frère, ni sœur, les occasions de bêtises sont rares, désobéir à ma mère est inimaginable, et il n’y a guère que le chat Bilzic, avec qui j’entretiens des relations orageuses. La liste des péchés à déposer aux pieds du prêtre est donc toujours maigre, même si je l’étoffe le plus possible par de menues inventions. »
La confession libératrice que présente l’apôtre Jean n’est pas une introspection, mais elle consiste à laisser Dieu sonder nos cœurs afin qu’il nous montre lui-même nos fautes et nos mauvaises attitudes. Si nous réfutons l’avis de Dieu sur nos fautes, nous le traitons de menteur. Mais si nous admettons nos torts, il nous pardonne et nous purifie par le sang de Jésus versé à la croix pour le pardon de nos péchés. Le déni et la fabulation sont les dangers de l’introspection. Dieu seul, par le Saint-Esprit, nous donne une idée juste de notre péché ; et Dieu seul, par le sang de Jésus, peut pardonner nos péchés. Ouvrons-lui donc nos cœurs en toute confiance et transparence.

Alain Monclair

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Lecture proposée : 1ère lettre Jean, chapitre 1, versets 5 à 10.

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