Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous paraisse être venu trop tard.
Hébreux 4.1
Il m’est arrivé de courir après un train et de le rattraper même au-delà des quais. Une fois, je fis même une partie du trajet dans le fourgon de queue.
Mais les choses ont largement eu le temps de changer. Tout récemment, malgré tous mes efforts, commencés un peu tard, je me suis trouvé sur le bon quai, devant le bon TGV, encore là, mais portes fermées. Le voir devant soi, avoir le temps d’y monter, mais se heurter à des portières closes est une expérience que je faisais pour la seconde fois, avec le même dépit intérieur.
Mais à qui s’en prendre ? J’étais à l’heure, et pourtant c’était trop tard. En Chine, m’a dit ma petite-fille, les quais sont fermés un quart d’heure avant l’heure de départ des trains.
Le premier domaine où il est capital que nous n’arrivions pas trop tard est sans nul doute celui de notre éternité. La porte du salut est ouverte, mais elle peut nous être fermée à tout moment, fut-ce par un décès inattendu. Et ce n’est pas le seul domaine où arriver presque à l’heure, c’est arriver trop tard.
Si nous sommes enfants de Dieu, il y a des appels du Maître… au service, à la sainteté, au témoignage, à l’engagement… qui demandent tout autant une réponse prompte… avant que la porte soit fermée.
Engagez-vous à la suite du Christ et vivez selon sa volonté avant qu’il soit trop tard.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 21 à 23.