Qui de vous peut, à force d’inquiétude, prolonger son existence, ne serait-ce que de quelques instants ?
Matthieu 6.27
Suite à des démarches administratives, nous attendons souvent avec impatience le courrier, les délais étant courts… Chaque jour, nous guettons la boîte aux lettres ou la messagerie électronique pour voir si le document tant attendu est arrivé. S’il n’est pas là, les uns s’inquiètent et maugréent en grossissant le problème, enviant les autres. Ces autres qui attendent avec patience et sérénité le courrier du lendemain, espérant que la lettre viendra à temps. Après tout, se disent-ils, un jour de plus ou de moins…
Le constat est là : la patience est mise à mal dans l’inquiétude ! Les deux choses ne vont pas ensemble. Alors que faire ?
Jésus dit qu’il ne sert à rien de s’inquiéter. Cela ne prolongera pas notre vie ne serait-ce que d’une journée. D’ailleurs, les médecins constatent que les patients sereins ont plus de chances de connaître une existence longue et heureuse, et ce ne sont pas eux qui fréquentent beaucoup le cabinet médical ! En général les gens non inquiets ont appris à relativiser les difficultés de la vie.
Chaque fois que l’inquiétude veut s’imposer, rappelez-vous les conseils que nous donne Jésus : Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? […] Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Martine Fleck
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 25 à 34.