Il sera grand.
Luc 1.32
Un jour, sur l’île de Sainte-Hélène où il avait été déporté, Napoléon, l’empereur déchu, qui avait fait trembler de nombreux rois et peuples, essaya de se comparer au Christ. Il écrivit en conclusion :
– Oh ! quelle différence entre la destinée prochaine de Napoléon et celle de Jésus-Christ : Quel abîme entre ma profonde misère et le règne éternel du Fils de Dieu ! Avant même que je sois mort, mon œuvre est détruite, tandis que le Christ, mort depuis dix-huit siècles, est aussi vivant qu’au moment de son ministère… Le temps n’a pas seulement respecté l’œuvre de Christ, il l’a agrandie. En quelque endroit que vous alliez, vous trouvez Jésus prêché, aimé, adoré… Plus j’y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ.
Encore faut-il remarquer que l’empereur en exil ne pouvait qu’entrevoir la grandeur surnaturelle du Christ éternel. Il n’en est pas moins vrai que cette parole de Napoléon à l’égard du Christ mérite notre réflexion.
Au temps où il parcourait les contrées de la Galilée et de la Judée, Jésus questionna ses disciples : Qui dit-on que je suis ? puis il leur demanda : Et vous qui dites-vous que je suis ?
Il nous appartient aussi de répondre1.
Lucien Clerc
1 Matthieu 16.13-15
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 1, versets 26 à 32.