Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous : Ésaïe 53.6
Pour certains, la croix n’est rien de plus qu’un bel exemple d’amour et de sacrifice. Elle ne leur parle pas d’expiation, de victoire sur les puissances des ténèbres, de justice divine, de pardon. Ils n’y voient qu’un modèle d’amour à imiter. […]
Que penserions-nous […] de quelqu’un qui courrait à toute vitesse sur une jetée, en proclamant haut et fort son amour pour le monde, puis qui sauterait dans la mer pour s’y noyer ? Assurément, ce que l’on retiendrait d’un tel homme, ce ne serait pas son amour, mais sa folie. […]
De la même manière, il est totalement vain de parler de l’exemple de l’amour de Jésus, ou même de son identification à la souffrance humaine, s’il n’y a pas d’objectif à cet amour. Nous ne devons jamais oublier que cet objectif est notre salut, c’est-à-dire notre pardon, notre réconciliation avec Dieu, le rétablissement d’une relation satisfaisante avec Dieu et avec les autres, et notre transformation ultime quand Jésus reviendra. C’est tout cela qui donne un sens au sacrifice de Christ. Il n’est pas mort comme meurt un dément ou un désespéré ; il est mort pour payer notre rançon1.Sa mort était un sacrifice librement consenti en obéissance au Père2, pour que nos péchés puissent être pardonnés.
D.A. Carson tiré avec autorisations de ” Jusques à quand ? “, Éditions Excelsis
1 Marc 10.45 2 Jean 10.18
Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 5, versets 17 à 21.