Dieu a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de la corruption qui l’asservit […] Elle n’est pas seule à gémir, nous aussi… : Romains 8.21-23
« Une société où la moitié des jeunes se droguent ou se distraient en regardant des films pornos est déréglée. » écrit Jean Sévillia1. « Une société où les familles se déstructurent aussi vite est déséquilibrée. » Ce diagnostic ne peut surprendre. Tout homme est corrompu depuis que l’humanité a tourné le dos à Dieu. Mais, la nature si pleine de signes évidents de la sagesse et des soins de Dieu, pourquoi connaît-elle cruauté, dérèglement, pollutions ? Car, l’apôtre l’affirme sans équivoque : elle aussi souffre, soupire et attend, comme en enfantement.
Bonne nouvelle : ce n’est ni définitif ni désespéré. Elle a raison d’attendre. Dieu lui a donné une espérance. Il y aura une rédemption. Bien des prophètes en ont brossé l’image à l’avance.
L’Apocalypse annonce ce jour où le royaume du monde sera remis à Dieu et à son Christ2. Mais, prenons garde, les pollueurs seront les payeurs, lit-on quelques versets plus loin !
Toutefois, si Dieu, par la bouche des prophètes, a parlé tant de fois du temps du rétablissement de toutes choses3, c’est pour nous permettre de contempler, au-delà du présent désespérant, la rédemption promise et de l’attendre avec persévérance, espérance et reconnaissance.
Richard Doulière
1 « Moralement correct recherche valeurs désespérément », éd. Perrin 2 Apocalypse 11.15 3 Actes 3.20,21
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapître 8, versets 18 à 25