Celui qui proclame la vérité révèle ce qui est juste, mais le témoin mensonger dénature les faits : Proverbes 12.17
Récemment, la télévision suisse a présenté à ses spectateurs un film intitulé ” Henry Dunant – du rouge sur la croix “, retraçant la vie du fondateur de la Croix-Rouge. Interviewé, le réalisateur du film explique la raison des libertés qu’il a prise à l’égard de l’histoire réelle de Henry Dunant : ” J’ai mis, a-t-il dit, volontairement de côté la foi chrétienne qui animait Henry Dunant pour ne pas entraver la portée du message. ” Une question se pose dès lors : Est-ce bien là rendre hommage à cet homme que de taire ce qui constituait la motivation essentielle de son entreprise ? En effet, dans une lettre écrite en 1852, Henry Dunant disait : ” Nous voulons proclamer dans le monde cette grande vérité que tous les disciples de Jésus qui trouvent en lui leur seul refuge, leur unique justification devant Dieu, ne forment qu’une seule et unique famille spirituelle… “
N’agit-on pas de même avec Jésus-Christ ? On veut bien entendre parler de lui à condition qu’on ne parle pas du péché pour lequel il est mort, de la perdition éternelle dont il veut nous sauver, de la résurrection qui fait de lui l’unique Seigneur et Sauveur des hommes. Le christianisme sans Jésus-Christ n’est qu’une coquille vide. C’est seulement si nous le recevons dans les termes dans lesquels il nous a été annoncé à l’origine qu’il a la puissance de nous transformer. N’oublions pas la croix rouge du sang de Jésus !
Gilles Georgel
Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 1, versets 6 à 10.