Égaré, mais pas encore perdu

Il n’y a pas de juste, pas même un seul, tous sont égarés.
Romains 3.10

Imaginez par un soir d’hiver froid et sombre, un voyageur égaré dans une immense forêt. Fatigué il avance péniblement essayant de percer l’inconnu des ténèbres qui l’environnent sur un sentier le conduisant vers un refuge. Après un temps d’angoisse qui lui semble être des jours, une lumière apparaît au loin. « Sauvé ! » s’écrie-t-il. Pourtant il est toujours dans la forêt. Mais la paix et la joie ont remplacé l’angoisse. Il se sait délivré de son état de perdition. Plus tard, il frappe à la porte de la maison et quelqu’un lui ouvre. Il peut enfin se reposer. Le salut en espérance est devenu la réalité parfaite.
Ainsi en est-il du salut de l’âme pour l’homme égaré dans la sombre nuit du monde enveloppé par le péché et qui rencontre Jésus, la lumière du monde1. Cet homme trouve alors la paix après la crainte, l’espérance après l’angoisse. Mais si notre voyageur a été sauvé, c’est qu’il avait conscience d’être perdu et qu’il a cherché le chemin du salut. Malheureusement beaucoup n’ont pas conscience de leurs péchés qui les conduisent à leur perte devant Dieu. La Bible dit que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.2
C’est pourquoi Jésus est venu. Et par sa mort sur la croix, il prend sur lui tous les péchés des hommes. Ainsi, là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.3 Jésus est bien la lumière, qui en venant dans le monde éclaire tout homme.
Frédéric Travier
1 Jean 1.1-8 2 Romains 3.23 3 Romains 5.20

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 1, versets 76 à 79.

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