Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et l’on dit : C’est un homme qui fait bonne chère et un buveur de vin, un ami des péagers et des pécheurs.
Matthieu 11.19
Nous rendions visite à notre fille en Italie. Dans une boutique de vêtements, elle s’affairait au fond du magasin tandis que ma femme admirait une robe de soie en la tenant devant elle, à bout de bras. Une jeune vendeuse s’approcha et lui dit, sans trop de tact, il faut le reconnaître : « Je crains qu’elle ne soit trop petite pour vous ». Ma femme partit d’un éclat de rire et lui répondit : « Ce n’est pas pour moi, mais pour ma fille là-bas ! » Un sourire gêné apparut sur le visage de la vendeuse qui n’avait pas fait le lien entre la mère et la fille.
C’est ainsi que nous jugeons souvent trop rapidement les faits, paroles ou comportements auxquels nous assistons. Ce faisant, nous courons le risque de coller de fausses étiquettes sur les personnes et de nous couvrir ensuite de confusion.
Certains, du temps de Jésus, en étaient arrivés à insinuer qu’il n’y avait aucune différence entre Jésus-Christ et ceux qu’il fréquentait, les fêtards et les bons vivants ! Jésus-Christ n’était pas assez religieux pour eux ! N’est-ce pas au contraire plutôt encourageant de savoir que Dieu s’est mis à notre portée ? Jésus-Christ est allé à la rencontre de son prochain, non pas pour le juger ou le condamner. Il l’a lui-même dit : Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui1.
Joseph Paladino
1 Jean 3.17
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 10 à 13.