Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.
Luc 18.27
Maud Fontenoy, navigatrice admirable qui défend les océans après les avoir affrontés, a pour devise : « Ne laissez personne vous dire que c’est impossible. »
Les impossibles d’hier se réduisent ; en effet : on a marché sur la lune, on fait en quelques heures le tour de la terre, on modifie l’ADN des êtres vivants, on réduit des bibliothèques entières à quelques millimètres carrés… Tout cela faisait dire à un animateur de radio : « Plus nous regardons autour de nous, plus ce monde nous donne le vertige. »
Tout serait donc possible, le meilleur comme le pire ? Pas si sûr. Car si le pire paraît réalisé, voire dépassé, le bien reste à la traîne. Les hommes qui ont créé de quoi détruire l’humanité en appuyant sur un bouton n’ont jamais réussi à établir la paix, à assurer la justice, à vaincre la mort, l’égoïsme, l’infidélité, l’indifférence des nantis, l’avidité… N’est-ce pas sur la liste des drames intérieurs que l’on est en droit d’avoir le vertige ?
Le pire est possible à l’homme. Hélas pas le meilleur.
À moins… de nous souvenir que celui qui nous a faits est aussi capable de nous réparer. Dieu ne nous avait pas créés incapables du meilleur. C’est nous qui avons “détraqué la machine”.
Ne nous obstinons pas en vaines tentatives. Laissons-lui prendre les choses en main. À Lui, rien d’impossible.
Richard Doulière
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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 3, versets 1 à 5.