Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il en est besoin, une bonne parole qui soit constructive et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
Éphésiens 4.29
Le fils de Cathy traversait depuis un bon moment déjà des épreuves très dures sur les plans émotionnels et professionnels. Une nouvelle épreuve physique s’y rajouta. Cathy partagea ses sentiments de souffrance et d’impuissance au cours d’une rencontre avec ses amis.
À peine la réunion terminée, plusieurs personnes, voulant consoler Cathy, l’entourèrent. L’une d’entre elles commença par dire : « Moi aussi, les médecins avaient craint cette maladie pour moi… (et blablabla) », détournant ainsi la conversation sur elle-même. Puis d’autres voulurent la rassurer, lui donner des conseils… De minute en minute, Cathy se sentit de plus en plus étrangère à cette petite foule. Les flots de paroles ne faisaient que l’isoler davantage.
Lorsque toute cette agitation se calma, une amie s’approcha d’elle et lui dit : « Pour un cœur de mère qui voit son enfant aller de mal en pire, ça doit être terrible, je penserai bien à vous. » Cette parole lui alla droit au cœur, car cette personne l’avait réellement écoutée et était au diapason avec elle dans ce qu’elle éprouvait.
Comment consolons-nous les gens en souffrance ? En centrant la conversation sur nos propres expériences ? En les assommant de conseils ? Ou simplement dans l’écoute compréhensive et par une parole douce qui calme et qui montre notre compassion ?
Tcheng Yi-Lay
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Lecture proposée : Psaume 116, versets 1 à 9.