Espoir ou espérance

Cette espérance est pour nous comme l’ancre de notre vie, sûre et solideHébreux 6.19

L’espoir est l’attente d’une chose ardemment désirée mais incertaine. Idéologies, philosophies, hypothèses peuvent faire naître l’espoir : espoir de guérison, promotion professionnelle, bonheur conjugal, simplement survie… Comment vivre sans ?

Ce que l’Évangile propose a une toute autre dimension. Il ne multiplie pas les espoirs ; il nourrit l’espérance parce qu’objet des promesses du Dieu qui ne peut mentir, tromper, ni se tromper. Pour définir l’espérance, les dictionnaires l’associent à “assurance”, “certitude”, “conviction”. C’est ainsi que la Bible la présente. Elle parle de l’espérance comme d’une certitude qui embrasse l’appartenance du croyant à la “famille divine”, le retour et la victoire finale du Christ, notre transformation à son image et le partage éternel de Sa gloire. Bien trop pour en faire le tour ici ! Toute la Bible est comme une histoire centrée sur les promesses de Dieu. En grec biblique, les mots “évangile” et “promesse” ont d’ailleurs la même racine.

Parmi les choses qui différencient le chrétien – celui qui a cru et s’est approprié les promesses divines – de l’agnostique ou de l’athée, il faut citer celle-là : les derniers vivent d’espoirs ; le chrétien vit d’espérance. Or, pour que les promesses de Dieu deviennent pour vous comme une ancre sûre et solide, capable de vous mettre à l’abri des dérives et des naufrages, il suffit de vous en saisir par la foi.

Richard Doulière

Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 6, versets 11 à 20.

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