Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Actes 5.29
Ce verbe a souvent une connotation négative. La règle générale c’est : il faut obéir.
Obéir, oui, mais à qui ? Aux parents, aux enseignants, aux autorités politiques… ? Certes…
Les chapitres 1 et 2 du livre de l’Exode nous parlent de plusieurs femmes qui ont désobéi à l’autorité politique : le pharaon en personne.
Trois femmes du peuple hébreu : deux sages-femmes et la maman d’un nouveau-né. Le pharaon leur avait donné des ordres contraires à ceux de leur Dieu. Une autre femme a enfreint les ordres du pharaon : sa propre fille !
Elle fait ouvrir une corbeille en papyrus qui flotte sur l’eau du Nil avec un petit garçon hébreu en pleurs. Elle connait les ordres de son père. Malgré cela, elle choisit d’écouter les sentiments de compassion de son cœur (sentiments qui ont leur origine en Dieu). Elle retire l’enfant de son embarcation précaire, le confie à une nourrice (sa propre mère !) et plus tard l’adoptera comme son fils.
C’est ainsi qu’est entré à la cour royale, Moïse, un fils d’Hébreu qui aurait dû être tué à la naissance. C’est ainsi que la fille du pharaon est devenue la mère de celui qui s’opposera au pharaon et libérera son peuple.
Écoutons la conscience que Dieu a déposée en chacun de nous : le cours des évènements peut en être affecté et notre destinée aussi.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 2, versets 1 à 10.