Jésus-Christ a réduit à rien la mort et mis en lumière la vie et l’impérissable par la bonne nouvelle.
2 Timothée 1.10
Voici l’affirmation chrétienne la plus fantastique de toutes : Jésus-Christ est revenu d’entre les morts. Elle pousse notre foi à ses limites. Les êtres humains ont essayé avec toute leur ingéniosité de défier la mort et même de la nier. Mais seul Christ a déclaré la vaincre, c’est-à-dire la battre dans sa propre vie et la priver de sa puissance sur autrui.
John Stott1 dit que « de nos jours, du moins en Occident, personne n’illustre le sentiment largement répandu de la peur, surtout la peur de la mort, avec autant d’effet que le comédien Woody Allen. Il regarde la mort et la décomposition avec terreur […] Certes, il peut encore plaisanter sur le sujet. “Ce n’est pas que j’aie peur de mourir, dit-il avec sarcasme, simplement je ne veux pas être là à ce moment-là.” Il qualifie la mort d’“absolument stupéfiante” ».
Jésus-Christ, cependant, sauve ses disciples de cette horreur. Il a dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais.2 Ces versets contiennent une double promesse : le croyant qui vit ne mourra jamais parce que Christ est sa vie, et la mort ne lui semblera qu’une simple étape. Le croyant qui meurt vivra de nouveau parce que Christ est sa résurrection. Ainsi, Christ est à la fois la vie de ceux qui vivent et la résurrection de ceux qui meurent.
Christ transforme à la fois la vie et la mort.
François-Jean Martin
1 John Stott, Une année avec la Bible, LLB, 2009 2 Jean 11.25-26
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 11, versets 17 à 44.