Puisque Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, nous parlons, non dans l’idée de plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu qui éprouve notre cœur : 1 Thessaloniciens 2.4
Nous savons que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et cependant, la plupart du temps, nous faisons tout pour éviter de déplaire. Nous aimons tant être approuvés que parfois il nous arrive de trahir la vérité par notre silence. Plutôt que de déplaire à nos interlocuteurs, nous leur laissons croire que nous sommes d’accord avec eux. En adoptant une telle attitude nous croyons échapper à une pénible opposition. Mais sitôt l’instant passé, nous nous sentons coupables d’avoir trahi notre conscience. Ce comportement remonte souvent à l’enfance. Six semaines suffisent pour se forger une habitude difficile à abandonner. Combien plus une dépendance à l’approbation du prochain remontant à l’enfance, exige-t-elle un remède puissant pour en être libéré.
L’Évangile est la puissance que Dieu utilise pour nous délivrer de toutes nos dépendances. Si plaire à Dieu conduit à la libération, c’est parce qu’il connaît parfaitement nos cœurs. Lorsque nous cherchons à plaire à Dieu, nous ne risquons pas cette trahison de notre conscience, car nous sommes créés pour vivre une relation de cœur avec Lui.
Demandez-lui donc de vous libérer de toute servilité coupable et de venir régner sur votre cœur.
Alain Monclair
Lecture proposée : 1ère lettre aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 1 à 13.