Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature ; mais rendez-vous serviteurs les uns des autres.
Galates 5.13
Il en est qui sont imaginatives, drôles, artistiques, réalistes. D’autres sont d’une banalité affligeante. Mais pourquoi donc les publicités m’irritent-elles quelquefois au point de me pousser à éteindre le petit écran ?
Je crois bien que c’est leur insistance qui génère en moi l’agacement.
On se sent comme pressuré, manipulé, comme contraint de faire ce que doit chacun : « découvrir “chose” », « goûter “truc” », « utiliser “machin” ».
Je viens d’éprouver la même sensation d’oppression en retrouvant un coin de nature superbe mais où les sentiers, naguère ouverts à tous, sont maintenant clôturés, balisés, étiquetés, voire désormais interdits.
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, notre liberté se grignote. Alors que Dieu, lui, propose, que le Saint-Esprit suggère, que la Bible recommande.
Non pas que manqueraient les balises ou les avertissements. Loin de là. Mais la dimension de notre liberté demeure si vaste. Dieu n’impose rien. Le respect de notre liberté est total. Au point qu’il serait possible d’en abuser largement. Mais peut-on aisément tromper qui nous fait confiance ?
« Seigneur, affranchis-moi réellement ; que j’aie la vraie liberté par Jésus-Christ, celle qui m’arrache à moi-même pour le service d’autrui. Amen. »
Ivan Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 4, versets 14 à 21.