Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes !
Psaume 39.12
Quand j’étais enfant, je pleurais facilement.
Quand j’avais peur, quand j’étais blessé, en colère, seul, troublé, triste ou frustré, quand les choses ne marchaient pas à ma façon, quand les gens ne faisaient pas ou ne me donnaient pas ce que je voulais, quand je devenais impatient… Je pleurais beaucoup.
Une fois que le problème avait été réglé et que j’avais reçu l’affection et l’attention nécessaires, le signe de ma tristesse antérieure disparaissait.
Une des premières phrases que j’ai apprise en piémontais (la langue de notre province au nord-ouest de l’Italie) était : « Maman, s’il te plaît, sèche mes larmes ! », une demande que je présentais, et à laquelle ma mère répondait plusieurs fois par jour.
Les causes de tristesse et de pleurs ne cessent pas avec l’enfance. La maladie, la mort d’un bien-aimé, la perte d’un travail, la douleur, le malentendu, le rejet : la vie regorge d’occasions de pleurer.
Dans la Parole de Dieu, il est promis, à ceux qui placent leur confiance en Lui, ceci : Il engloutira la mort pour toujours. Le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages…1
À Pâques, la mort et la résurrection de Jésus ont transformé cette promesse en réalité.
« Merci Père, d’avoir essuyé les larmes de mon visage. »
Silvano Perotti
1 Ésaïe 25.8
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 51 à 57.