Censure légitime

Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive, car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiens pour coupable celui qui agit ainsi.
Exode 20.7

Vingt-quatre heures avant le mariage princier du 29 avril 2011, il fut interdit à quiconque en Angleterre de plaisanter au sujet de la Couronne. La dignité de l’événement imposait chez tous la retenue. L’humour, si courant chez nos amis anglais, serait ici considéré comme un crime de lèse-majesté.
Tout, en effet, ne prête pas à rire. Pour ne pas l’avoir compris, certains en ont parfois fait les frais. Si les têtes couronnées anglaises valent bien le respect, combien plus Dieu, qui siège en souverain de l’univers. Je n’en doute pas ! Un jour ou l’autre, notre siècle, qui rit de tout et n’a plus le sens du sacré, devra s’en souvenir. Au jour du jugement, a dit Jésus, les hommes rendront compte de toutes les paroles vaines qu’ils ont proférées.1 Certains comiques, peut-être, allégueront qu’ils n’étaient pas sérieux. Ils voulaient juste plaisanter. Ils apprendront à leurs dépens que leurs blagues douteuses n’ont pas fait rire le Ciel.
Nulle part dans l’Évangile, Jésus n’apparaît comme un être triste, austère. Sinon il n’aurait pas attiré tant de personnes à lui. Jésus était un semeur de joie. Jamais celle-ci, cependant, ne se maria avec l’irrespect ou la vulgarité. Le premier pas vers une société plus respectueuse ne serait-il pas dans le respect rendu à la personne de Dieu ?

Gilles Georgel

1 Matthieu 12.36

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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 5, versets 3 et 4.

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