Si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre, mais place sa confiance en Dieu qui déclare juste les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit.
Romains 4.5
Dans une ville d’Angleterre, une rumeur commençait à circuler : « Notre banque est en train de faire faillite ». Le même jour, 500 personnes coururent pour y retirer leurs dépôts. Le directeur de la banque fit appel au pasteur de l’endroit :
– Monsieur, si tous ces gens viennent retirer leurs dépôts, nous serons obligés de déposer le bilan et la plupart perdront leur argent. S’ils nous font confiance, nous rembourserons à terme tout ce qu’ils nous ont confié.
– Je veux vous aider, dit le pasteur. J’ai confiance en vous. J’ai quelque argent ; je vous le confierai.
Il rentra, prit son argent et retourna à la banque, se postant sur le seuil devant la foule. « Mes amis, dit-il, vous me connaissez tous : je vis chez vous depuis 25 ans et j’ai confiance dans cette banque. J’ai là 300 livres sterling que je vais déposer dans cette banque, car je crois qu’elle est bonne ».
En moins d’une demi-heure, toute la foule se dispersa et la banque fut sauvée par cet acte de foi.
Toute la vie de notre société repose sur la foi : chaque matin, j’ai la certitude que mon boulanger me fournira du bon pain. Quand je prends le bus, je fais confiance à son chauffeur. En prenant l’avion, je crois au sérieux de ceux qui l’ont fabriqué et aux compétences des pilotes. Si j’ai une entreprise, je dépends de la confiance que me portent mes clients. Toutes les institutions de notre civilisation reposent sur la foi.
Pourquoi notre salut ne dépendrait-il pas de la foi ?
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 4, versets 1 à 9.