D’un amour éternel, je t’aime : Jérémie 31.3
C’est à Israël que Dieu fait cette extraordinaire “déclaration d’amour”. Est-ce qu’elle ne nous concernerait pas, nous aussi ?
Certains jugent sévèrement les femmes qui multiplient les moyens de séduction ou les hommes qui vont d’aventure en aventure. Mais, avons-nous compris que ce sont autant de tentatives de se rassurer, de se persuader qu’ils peuvent encore être aimés ? Bien sûr, cela ne justifie pas l’inconduite. Mais nous aurions tort de ne pas y reconnaître que tout être humain a besoin de se savoir aimé.
Évidemment, les aventures ne prouvent rien et ne sauraient satisfaire le besoin profond d’amour vrai. Elles montrent, au contraire, par le goût de cendres qu’elles laissent – pour ne rien dire de tout ce qu’elles détruisent – que l’amour dont nous avons besoin est d’une toute autre nature.
Quelle erreur que de croire que l’amour nécessaire réclame des artifices ou des performances ! Le seul amour qui soit vrai regarde bien au-delà des rides, des faiblesses, des moyens. Il est gratuit ; il ne prend pas, il donne ; il ne calcule pas, il s’abandonne ; il ne consiste pas en paroles seulement, il se démontre.
On ne pourrait mieux définir l’amour dont Dieu nous aime, nous aussi, sans exception. Car, si le verset que nous méditons concerne premièrement le peuple Israël, il en est tant d’autres qui, pour n’avoir pas l’allure d’une “déclaration”, l’affirment concernant tous les hommes !
Et voici comment Dieu en a fait la preuve : Alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous.1
Richard Doulière
1 Romains 5.8
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 1 à 8.