Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.
Marc 1.15
Certains, qui observaient Jésus portant sa croix en route vers Golgotha, se frappaient la poitrine et versaient des larmes de sympathie. Jésus leur adresse une parole en guise de remerciement. Comme d’habitude, ce qu’il dit est inattendu. Il dirige leur pensée dans une tout autre direction. Cette pitié plus ou moins naturelle, jusqu’où va-t-elle ? Ces larmes versées alors que Jésus sortait de Jérusalem ont-elles plus de valeur que les « hosannas » de la foule lors de son entrée à Jérusalem ? Ce ne sont sans doute guère plus que des émotions superficielles qui ne touchent pas le fond de la personne et qui ne changent rien d’essentiel.
Jésus répond : Ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Il annonce des jours de détresse, et même de terreur. Et sa parole s’est accomplie quelques années plus tard lors de la destruction de Jérusalem en l’an 70, destruction dont l’historien Josèphe a fourni une description terrible.
La crucifixion du Christ ne doit pas nous inspirer une vague sentimentalité, mais nous pousser à la repentance. Réalisons-nous quel châtiment est tombé sur Jésus le juste, à cause de nos péchés ?
Richard Wolff
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 27 à 31.