ArrĆŖtez et sachez que je suis DieuĀ !
Psaume 46.11
Le silence nāest pas notre fort. Nous sommes prompts Ć parler, lents Ć Ć©couterĀ ! Ć tel point que, souvent, pour ĆŖtre entendu, le silence doit ĆŖtre imposĆ©.
Le silence, pourtant, nāest pas Ć©gal au nĆ©ant. La parole, de loin, nāest pas le seul mode de communication. Sourires, gestes, regards en disent parfois plus long.
« Dieu est lāami du silence, disait MĆØre Teresa. Les arbres, les fleurs et lāherbe poussent en silence. Regarde les Ć©toiles, la lune et le soleil, comme ils se meuvent en silence.Ā Ā» Ć celui qui veut prier, JĆ©sus recommande de sāenfermer dans la piĆØce la plus retirĆ©e de la maison.1 On parle difficilement avec Dieu dans le vacarme. Le silence se prĆŖte mieux Ć la rĆ©flexion sur soi, sur Dieu, les autres, la vie en gĆ©nĆ©ral. Nul doute que le refus du silence est un symptĆ“me du refus de notre gĆ©nĆ©ration de chercher Dieu.
Il arrive que Dieu nous contraigne au silence⦠pour lāĆ©couter. Il nous mĆØne dans le dĆ©sert, par des chemins de solitude. Ils ne sont pas rares ceux qui, clouĆ©s dans un lit, ont entamĆ© lĆ un parcours spirituel qui les a conduits Ć Dieu. Jāai connu un homme qui, entrĆ© athĆ©e dans un hĆ“pital, en est ressorti chrĆ©tien.
Avez-vous le temps pour le silenceĀ ? Prenez-leĀ ! Cāest la condition idĆ©ale pour lire et entendre la Parole de Dieu. Un jour, il pourrait ĆŖtre trop tard. Pour ne pas avoir voulu entendre le message qui pouvait les sauver, certains gisent pour toujours dans la demeure du silence.2
Gilles Georgel
1 Matthieu 6.6 Ā Ā Ā Ā Ā Ā 2 Psaume 115.17
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Lecture proposée : 1er livre des Rois, chapitre 19, versets 11 et 12.