Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Philippiens 3.13-14
Vous avez certainement déjà entendu dire : « La seule manière d’être sûr d’atteindre tout le temps nos buts est de ne pas en fixer. » L’optimisme de notre fils dépassait souvent le réalisme. Un jour, je l’ai trouvé assis sur la pelouse en train de lancer une flèche après l’autre au hasard dans les airs. Après avoir estimé que son activité ne représentait pas une menace particulière pour qui ou quoi que ce soit, mais intrigué par son comportement, je lui ai demandé ce qu’il faisait.
– Je tire sur les oiseaux.
Je lui ai fait remarquer qu’il n’y avait pas d’oiseaux dans les parages et que, dans tous les cas, ils ne voleraient pas si bas.
– Je sais qu’il n’y en a pas, mais si un oiseau volait juste au-dessus de moi au moment où je lance ma flèche, je l’aurais.
La population ailée de la région ne risquait pas d’être décimée par sa stratégie !
Mais sa remarque m’a fait réfléchir. Qu’est-ce que je vise dans la vie ? Est-ce réaliste ? Quel en sera l’impact à long terme sur moi et sur les autres ? La peur de l’échec me plonge-t-elle dans l’inertie ? Est-ce que j’ose prendre des risques ? Mon but est-il clair et valable ?
L’apôtre Paul a déclaré : Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air, et encore : Courez de manière à remporter le prix1 promis par Dieu aux siens.
Silvano Perotti
1 1 Corinthiens 9.26 et 24
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 3, versets 12 à 17.