Pourquoi les nations diraient-elles : Où est leur Dieu ? Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’il veut.
Psaume 115.2
Georges Pérec a écrit un roman de 226 pages intitulé « La disparition ». Cet ouvrage a une particularité : il l’a écrit sans… un seul “e” (et sans une faute !). Eh oui, il est possible d’omettre une lettre aussi importante de notre langue écrite !
Comme il est possible de vivre sans Dieu, l’acteur principal de la vie ; tout en croyant qu’il existe, tout en appartenant à une religion, tout en faisant le bien.
La foi en Dieu peut se vivre de loin, ou seulement du bout de la pensée, sans aucune réelle incidence sur la vie de tous les jours. Dieu peut être connu dans la tête, mais être loin du cœur.
Inconcevable pour qui connaît Dieu intimement et le voit agir. En effet, au-delà des théories qui relèguent Dieu aux oubliettes et malgré ce qu’on peut penser, Dieu reste souverain. Il fait ce qu’il veut ; et il intervient en faveur de celui qui lui fait confiance1. Et ceci ne relève pas de spéculations !
L’entomologiste Henri Fabre disait : « Je ne puis pas dire que je crois en Dieu, je le vois ». Ce que lui concluait sur Dieu en observant la nature, il est possible de le déduire du constat qu’il répond à la prière confiante.
Son intervention se situe tant au niveau de l’univers qu’à celui de l’individu. Il veut être pour chacun Emmanuel, « Dieu avec nous », celui qui demeure en nous, et non le grand absent. Et il le fera à condition que nous le mettions en priorité dans tous les domaines de notre vie.
Jean-Ruben Otge
1 Psaume 115.9-11
_______________
Lecture proposée : Psaume 115.