Autant que possible et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.
Romains 12.18
Lorsque la famine sévissait en Israël, Isaac se rendit dans le pays des Philistins, chez le roi Abimélek. L’Éternel le bénit si bien que ses récoltes et son troupeau furent centuplés. Mais les Philistins, jaloux de cette prospérité, lui cherchèrent querelle, contestèrent ses puits et les bouchèrent. Alors Isaac, propriétaire d’un grand troupeau, sans aggraver les disputes, fit creuser plusieurs fois de nouveaux puits. Les Philistins furent bien obligés d’admettre que l’Éternel était avec lui. Isaac leur offrit même un grand festin pour conclure une alliance.
Qu’aurions-nous fait à sa place ? Aurions-nous recommencé cinq fois le travail sans leur répondre ? De nos jours, chacun est prêt à affirmer ses droits, à les défendre, quitte à sacrifier la paix avec son voisin, son collègue, son frère.
Un fermier était en mauvais termes avec son voisin chrétien. Celui-ci en souffrit bien que lui ayant offert la paix à plusieurs reprises. Un jour, le voisin découvre la vache dans son jardin, piétiné et brouté par l’animal. Que faire ? Il ramène la vache au fermier :
– Voilà ta vache et si je la trouve encore à brouter mes choux…
– Eh bien quoi ? interrompt l’autre excité et croyant à une menace.
– Eh bien !… je te la ramènerai encore.
Plus jamais la vache n’entra dans le jardin du voisin et la paix fut conclue entre les deux hommes.
Charles Rick
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 12, versets 17 à 21.