N’attendez pas la crise !

Les disciples le réveillèrent et lui crièrent : Maître, nous sommes perdus, et tu ne t’en soucies pas ?
Marc 4.38

Jean Monnet, le “père de l’Europe”, a dit : « Pour réfléchir au changement, il faut qu’il y ait nécessité ; pour opérer le changement, il faut qu’il y ait crise ! »
La crise ? Elle nous environne depuis quelques années sous différentes formes. Pour autant, suivant l’avis de J. Monnet, les vrais changements sont-ils en route ? Certains en doutent…
Les disciples de Jésus sont au milieu de la tempête, la barque menace de sombrer, leur fin est proche : « Nous sommes perdus ! »1 Tout marins qu’ils sont, ils comprennent la gravité de leur situation.
Au-delà des incertitudes économiques, des troubles politiques, des inquiétudes financières – toutes compréhensibles sinon légitimes –, qui, aujourd’hui, sait où il en est vraiment… avec Dieu ? N’attendons pas d’être dans la nécessité pour y réfléchir ; ne laissons pas filer les jours jusqu’à la crise profonde pour enfin réagir !
Les disciples ont appelé leur maître. Et il a calmé les éléments déchaînés. Onze de ces douze ont mis leur entière confiance en Jésus. Et il leur a donné la vie éternelle, la joie et la paix2 pour traverser toutes les crises.
Jésus-Christ les donne encore aujourd’hui. Alors, osons appeler, comme Pierre et ses compagnons : « Sauve ! Nous périssons ! »

Albert Lentz

1 cf. la lecture proposée 2 Jean 14.27

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 4, versets 35 à 41.

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