Le Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes […] afin de vous conduire à Dieu.
1 Pierre 3.18
Gamins, nous mettions au moins une heure à fabriquer des petits bateaux avec des coques de noix : deux bâtons d’allumettes, un morceau de papier et un peu de colle. Puis nous allions les mettre dans le caniveau, pour faire la course, et les voir disparaître dans l’avaloir de l’égout. Que de temps perdu, jusqu’au jour où l’un d’entre nous trouva l’idée de faire un barrage de récupération. Les « bateaux » n’étaient plus perdus.
C’est une image de la vie où nous refaisons chaque jour les mêmes gestes, sachant qu’il faudra recommencer encore et encore… Jusqu’au jour où une belle invention permet d’établir une situation définitive. Il fallait, par exemple, aller puiser de l’eau tous les jours à la fontaine jusqu’à ce que les pompes et les tuyaux d’adduction nous permettent d’avoir l’eau au robinet ; ou bien allumer chaque soir les bougies jusqu’à la venue de la fée électricité…
De même l’homme devait aller régulièrement s’approcher de Dieu pour implorer le pardon de ses péchés. Et ce, jusqu’à ce que Jésus vienne sur terre et donne sa vie afin que le péché soit définitivement pardonné à celui qui place sa foi en Lui. Cela ne nous rend pas parfait, mais Jésus devient le barrage au châtiment que nous devrions subir devant Dieu.
Jésus a payé une fois pour toutes, pour mettre fin à l’esclavage du péché.
Bernard Doise
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 9, versets 11 à 15.