Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé.
2 Timothée 2.4
Un sportif choisi pour faire partie d’une équipe prestigieuse fera tout pour plaire à son sélectionneur…
Je rencontre, à longueur d’année, dans les prisons, des gars ou filles, dont la vie a été une succession d’échecs : échecs scolaires, sentimentaux ou professionnels. Certains, n’ayant pu se valoriser dans un domaine artistique, sportif ou scientifique, ont eu recours à la délinquance. Ils ont eu leur nom dans la presse. Parfois, ils sont fiers de leur titre d’ennemi public n° 1.
J’étais engagé comme eux dans cette course mortelle. La délinquance juvénile faisait de moi un candidat à la “taule”… Jésus a appelé des repris de justice et les a transformés. Il voit le potentiel qu’il y a dans chaque vie, et il nous veut chacun dans son équipe… Il a remarqué mon désarroi, mon existence pitoyable. Il m’a proposé de me prendre en main. Après bien des hésitations dues à mon aveuglement, je lui ai confié mes échecs : mensonges, vols, vie sexuelle dépravée. En un mot mes ruines.
Après des années de formation, il m’a envoyé vers des déboussolés, pour les aider à réaliser qu’ils suivent de fausses pistes qui mènent à des impasses. Puis à leur présenter “mon sélectionneur”.
Mon désir est de Lui plaire, à lui, le Seigneur de ma vie. Car, depuis maintenant 58 ans, je puis affirmer qu’il est le plus merveilleux entraîneur…
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 2, versets 1 à 10.