Jésus a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.
Colossiens 2.15
« Rien ne remplace Lacroix », dit le slogan publicitaire d’un produit désinfectant à base d’eau de javel.
Je ne suis pas certain que l’allusion soit intentionnelle, mais il est vrai que rien ne remplace la Croix de Jésus-Christ pour nous débarrasser de cette “infection” qu’est le péché.
Lorsque Jésus a commencé son ministère terrestre, le diable lui a proposé la royauté sans passer par la mort sur la croix : Je te donnerai la domination universelle ainsi que les richesses et la gloire de ces royaumes (tous les royaumes de la terre). Car tout cela a été remis entre mes mains et je le donne à qui je veux. Si donc tu m’adores, elle sera toute à toi.1
C’est un raccourci tentant que Jésus ne pouvait accepter : Dieu, le Père, seul doit être adoré. De plus il n’était pas venu établir une domination politique. Il ne voulait pas régner de force sur des sujets asservis et serviles. Il n’était pas venu non plus pour se soumettre au diable qui est son ennemi et le nôtre, et qui cherche à maintenir ce monde dans les ténèbres.
Jésus est venu mettre un terme à la dictature du péché et à la domination de Satan. Il est venu pour rassembler le peuple de Dieu dispersé.
Rien d’autre que les souffrances de Jésus et sa mort sur la croix ne pouvaient accomplir cette œuvre de Dieu.
Bernard Smagghe
1 Luc 4.6
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 10, versets 9 à 14.