Zacharie fut troublé en voyant (l’ange) et la frayeur s’empara de lui.
Luc 1.12
Zacharie fut troublé… À chaque manifestation extraordinaire de la part de Dieu, les hommes et les femmes que nous sommes sont gagnés par la crainte et parfois par la frayeur. Marie, la mère de Jésus, fut aussi troublée par la salutation de l’ange : elle se demandait ce que cela pouvait signifier1 ! De leur côté, les bergers, à qui les anges annoncèrent la naissance d’un Sauveur, furent saisis à leur tour d’une grande frayeur2.
Dans chacune de ces situations, quelle aurait été notre propre attitude ?
Le prophète Jérémie3 rapporte les paroles de Dieu : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? Il est évident que nous savons pertinemment bien tout cela. Nous concevons et croyons que Dieu n’est pas lié aux contingences humaines, qu’il peut réaliser des choses que nous ne pouvons pas imaginer ni expliquer. Mais lorsque ces choses arrivent, alors que nous ne nous y attendons pas, nous pouvons ressentir une réelle crainte.
Remarquons que dans les trois situations évoquées, et dans d’autres non mentionnées ici, l’Éternel adresse une parole rassurante : Ne crains pas. Dieu comprend parfaitement que nous puissions être troublés, il ne nous reproche pas ces peurs. S’il se manifeste, c’est en vue de notre bien. Le moment de crainte passé, nous pouvons l’adorer, le glorifier et nous en remettre à sa sainte et bonne volonté.
Jack Mouyon
1 Luc 1.29 2 Luc 2.9 3 Jérémie 32.27
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 1, versets 26 à 30.