Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer.
Matthieu 2.2
Qui sont-ils, ceux qui posent cette question ? La tradition les appelle les “rois mages” et leur a même donné des noms. Mais ils ne sont que mages, c’est-à-dire probablement des savants, des astronomes. Rien ne dit non plus qu’ils étaient trois. Nous ignorons même de quel pays éloigné de l’Orient ils venaient. Mais ils sont venus pour rendre hommage par de riches présents à un petit enfant qu’ils ne connaissaient pas, pour adorer le Roi.
N’est-ce pas étrange qu’ils aient entrepris un long voyage et puisé dans leurs richesses pour aller vers l’inconnu ? Eux des non-Juifs sont visiblement à la recherche de plus grand qu’Hérode, le souverain cynique. Ils sont venus pour adorer : n’adore-t-on pas Dieu ?
Quels exemples, ces mages d’Orient ! Quand ils ont appris sa naissance, ils ont eu hâte de connaître Jésus, le Sauveur. Le connaître, et se prosterner devant Lui. Rien ne les a arrêtés, ni les inconvénients du voyage, ni sa durée, ni les incertitudes de l’accueil qui leur sera réservé. Et Dieu a honoré leur foi naissante en les conduisant à destination. En revoyant l’étoile, ils furent remplis de joie.
Aujourd’hui encore, Dieu se laisse trouver par ceux qui le cherchent, par ceux qui ont soif de le connaître.1 Suivons donc l’exemple des mages pour rencontrer le Roi et l’adorer.
Albert Lentz
1 Ésaïe 55.4-6
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 2, versets 1 à 12.