C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et toute la peine qu’on se donne n’y ajoute rien.
Proverbes 10.22
Notre siècle est matérialiste. Dans sa course effrénée pour trouver le bonheur, l’homme moderne cherche à posséder toujours plus.
Cependant, malgré l’abondance et la diversité des biens de consommation aujourd’hui à sa disposition, il n’est pas satisfait. Beaucoup disent leur soif d’autre chose et sont en recherche spirituelle. Avides d’irrationnel, ils se tournent sans discernement vers ceux qui leur proposent des expériences plus profondes en affirmant que le changement doit venir de l’intérieur vers l’extérieur.
Le proverbe ci-dessus va dans la direction opposée. Ce n’est pas par nos efforts que nous obtiendrons la satisfaction intérieure et la paix, véritables richesses plus précieuses que tous les biens matériels dont nous pourrions disposer. La réponse à notre besoin de bonheur quotidien ne viendra pas de l’homme. La vraie bénédiction vient d’en haut, comme la pluie qui arrose la terre. C’est vers Dieu qu’il faut se tourner : il donne “cet autre chose”, “ce plus” après lequel nous soupirons secrètement. Il accorde la bénédiction : le pardon, l’assurance intérieure par sa présence au temps de la prospérité comme au temps de l’épreuve.
En Jésus-Christ, la bénédiction est donnée avec abondance. Le connaître, c’est être heureux de la joie de Dieu. C’est avoir la vie éternelle. C’est posséder amour et force pour se tourner aussi vers les autres, ceux qui peinent et qui n’ont rien parce que sans Dieu et sans espoir.
Francis Bailet
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 1, versets 3 à 7.